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Le manioc, une culture propice à l'innovation et à l'investissement en Afrique

Le manioc, une des cultures les plus rentables en Afrique, est indispensable pour sa sécurité alimentaire. Chaque année, le continent en produit près de 200 millions de tonnes, soit environ 60 % de la production mondiale. Cette denrée, exploitée par une multitude d’agriculteurs, est aussi prisée en Asie et en Amérique. Elle favorise l’innovation et l’investissement en offrant de multiples possibilités de transformation et de valorisation.


Dans cet article, nous explorerons :

  • l’histoire de la culture du manioc,

  • les dérivés du féculent et ses usages culinaires,

  • l’apport financier et nutritif du cassava,

  • les enjeux de la culture et les solutions d’investissement,

  • quelques méthodes pour investir dans la filière.

 

Historique et contexte de la culture du manioc en Afrique


Le Manihot esculenta Crantz est consommé sur les terres africaines depuis de nombreux siècles. Il a vite gagné en popularité en raison de sa résilience aux conditions climatiques difficiles et de sa capacité à pousser dans des sols pauvres. Son adaptabilité lui a donné la possibilité de bien se répandre à travers le continent et de devenir un aliment d’exception pour beaucoup de communautés. Le féculent est aussi valorisé pour ses feuilles comestibles, utilisées comme légumes. Il contribue de manière notable à la sécurité alimentaire en Afrique, en fournissant les nutriments essentiels. En plus de ses avantages sur le plan nutritionnel, il représente une source de revenus substantielle pour les agriculteurs. Sa production concourt à la subsistance de millions de personnes.


Parmi les diversités de manioc en Afrique, l’amer se démarque. Il nécessite une détoxication avant ingestion à cause de la présence d’hétérosides cyanogènes. Ses racines sont en général séchées et transformées en tapioca, en cassave, en amidon ou en farine. Il est surtout employé pour la préparation de dérivés comme la fécule et d’autres produits transformés. Le tubercule doux est quant à lui destiné à la consommation directe et contient des hétérosides cyanogènes en quantité moindre. Les variétés développées sont en ce qui les concerne obtenues grâce à des recherches agronomiques pour s’adapter à des conditions particulières, dont le climat et le type de sol. Voici quelques exemples phares.


  • CRI-Ampong Bankye

    • Rendement : Plus de 50 t/ha.

    • Cycle de production : 12 mois.

    • Caractéristiques : Résistante à la virose et à la bactériose, haute teneur en amidon, tolérante à la sécheresse, variété douce à chair blanche.

    • Utilisation : Gari, tapioca, farine panifiable de haute qualité.

 

  • CRI-Sika Bankye

    • Rendement : Plus de 40 t/ha.

    • Cycle de production : 12 mois.

    • Caractéristiques : Résistante à la virose et à la bactériose, sensible aux acariens, haute teneur en amidon, tolérante à la sécheresse, variété douce à chair blanche.

    • Utilisation : Gari, tapioca, amidon, Attiéké.

 

  • TMS 96_0409

    • Rendement : Plus de 40 t/ha.

    • Cycle de production : 12 à 15 mois.

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