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Côte d’Ivoire : une stratégie ambitieuse pour labelliser ses produits agricoles d'ici 2025
- 10 janv.
- 3 min de lecture
Dernière mise à jour : 5 août
La Côte d’Ivoire avance avec détermination pour mettre en valeur ses produits agricoles locaux à l’horizon 2025.
Ces produits bénéficieront d’un cadre légal protecteur, grâce notamment à l’Indication Géographique Protégée (IGP) pour les deux premiers, et à une marque collective destinée au troisième.
L’Organisation africaine de la propriété intellectuelle (OAPI) sera un partenaire clé de ce projet.
Il s'agit de trois produits phares :
le riz de Danané,
la mangue Kent des savanes et
le beurre de karité sont au cœur de cette initiative.
Pourquoi cette initiative transforme-t-elle le paysage agricole ivoirien ?
Cette dynamique cherche à garantir l’authenticité des produits tout en renforçant leur attractivité sur la scène internationale. Par exemple, la mangue Kent, déjà une référence grâce à sa qualité exceptionnelle, représente un atout de poids. Actuellement troisième producteur africain et leader des exportations en Afrique de l’Ouest, la Côte d’Ivoire entend consolider sa position face aux exportateurs mondiaux. Miser sur ces spécificités permettra non seulement d’accéder à des circuits premium, mais aussi d’améliorer les revenus de ceux qui participent à la chaîne de production.
Cette stratégie s’appuie sur des succès récents. L’Attiéké des Lagunes et le Café des montagnes de Man ont obtenu leur labellisation en 2023. Ces exemples prouvent que structurer et distinguer les produits agricoles selon leur origine booste leur visibilité et leur valeur sur des marchés toujours plus sélectifs.
Quels impacts pour les producteurs locaux ?
Labelliser ces produits agricoles ne se limite pas à leur commercialisation à grande échelle. Cela profite avant tout aux communautés rurales. En valorisant leurs savoir-faire, cette démarche contribue à mieux rémunérer leurs efforts et à inciter à des pratiques durables. Les acteurs de la filière agro-alimentaire peuvent ainsi se positionner sur des créneaux privilégiés, où la qualité dicte le prix.
Une stratégie tournée vers les marchés premium
En cherchant à se démarquer par la qualité et la traçabilité, la Côte d’Ivoire vise une place de choix sur les marchés internationaux. Ces initiatives envoient un signal fort : les produits agricoles ivoiriens n’ont rien à envier à ceux d’autres régions reconnues pour leurs labels haut de gamme.
Ce pari ambitieux illustre une vision claire pour l’avenir de l’agriculture ivoirienne. Ce n’est qu’un début, mais les bases sont solides. En valorisant ces produits d’exception, le pays multipliera ses chances de s’imposer comme un acteur clé sur la scène agro-industrielle
La Côte d’Ivoire avance avec détermination pour mettre en valeur ses produits agricoles locaux à l’horizon 2025. Trois produits phares — le riz de Danané, la mangue Kent des savanes et le beurre de karité — sont au cœur de cette initiative. Ces produits bénéficieront d’un cadre légal protecteur, grâce notamment à l’Indication Géographique Protégée (IGP) pour les deux premiers, et à une marque collective destinée au beurre de karité. L’Organisation africaine de la propriété intellectuelle (OAPI) sera un partenaire clé de ce projet.
Pourquoi cette initiative transforme-t-elle le paysage agricole ivoirien ?
Cette dynamique cherche à garantir l’authenticité des produits tout en renforçant leur attractivité sur la scène internationale. Par exemple, la mangue Kent, déjà une référence grâce à sa qualité exceptionnelle, représente un atout de poids. Actuellement troisième producteur africain et leader des exportations en Afrique de l’Ouest, la Côte d’Ivoire entend consolider sa position face aux exportateurs mondiaux. Miser sur ces spécificités permettra non seulement d’accéder à des circuits premium, mais aussi d’améliorer les revenus de ceux qui participent à la chaîne de production.
Cette stratégie s’appuie sur des succès récents. L’Attiéké des Lagunes et le Café des montagnes de Man ont obtenu leur labellisation en 2023. Ces exemples prouvent que structurer et distinguer les produits agricoles selon leur origine booste leur visibilité et leur valeur sur des marchés toujours plus sélectifs.
Quels impacts pour les producteurs locaux ?
Labelliser ces produits agricoles ne se limite pas à leur commercialisation à grande échelle. Cela profite avant tout aux communautés rurales. En valorisant leurs savoir-faire, cette démarche contribue à mieux rémunérer leurs efforts et à inciter à des pratiques durables. Les acteurs de la filière agro-alimentaire peuvent ainsi se positionner sur des créneaux privilégiés, où la qualité dicte le prix.
Une stratégie tournée vers les marchés premium
En cherchant à se démarquer par la qualité et la traçabilité, la Côte d’Ivoire vise une place de choix sur les marchés internationaux. Ces initiatives envoient un signal fort : les produits agricoles ivoiriens n’ont rien à envier à ceux d’autres régions reconnues pour leurs labels haut de gamme.
Ce pari ambitieux illustre une vision claire pour l’avenir de l’agriculture ivoirienne. Ce n’est qu’un début, mais les bases sont solides. En valorisant ces produits d’exception, le pays multipliera ses chances de s’imposer comme un acteur clé sur la scène agro-industrielle.
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