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La noix de cajou : l’or caché de l’Afrique

Les terres africaines abritent un trésor méconnu qu’est la noix de cajou. Appréciée pour sa saveur délicate et ses nombreuses vertus, elle a vu sa culture se développer de manière notable au fil des années. Elle est devenue une ressource stratégique pour une multitude de pays. La production de ce fruit en Afrique se démarque par sa qualité, ses pratiques agricoles adaptées aux réalités locales et sa capacité à répondre aux exigences des marchés internationaux. Il ouvre de nouvelles perspectives pour les acteurs du secteur tout en attirant l’attention des consommateurs du monde entier.


Après la lecture de cet article, vous appréhenderez mieux :

  • l’expansion de la noix de cajou en Afrique,

  • les secrets de production de la noix de cajou africaine : de la récolte à la transformation,

  • les raisons pour lesquelles la noix de cajou africaine est prisée sur les marchés internationaux,

  • les multiples utilisations de la noix de cajou.

 

L’expansion de la noix de cajou en Afrique


L’anacardier, grâce à ses propriétés, a une durée de vie qui excède 30 ans et est capable de croître sur des terrains arides et pauvres. Les agriculteurs locaux ont découvert il y a quelques décennies ses multiples avantages pécuniaires, une situation qui a contribué à l’essor de sa culture. Parmi les premiers pays africains à vraiment cultiver l’anacarde, le Mozambique et la Tanzanie se sont distingués au début du 20e siècle. La Tanzanie, en particulier, a vu ses rendements augmenter de manière exponentielle par le biais de politiques publiques favorables et de projets de coopération internationale.


Le Bénin a aussi emboîté le pas dans les années 1960, encouragé par les opportunités économiques offertes par ce secteur. Concernant la Côte d’Ivoire, elle est désormais le leader mondial, avec près de 40 % de l’exploitation globale. Sa production annuelle a dépassé les 800 000 tonnes en 2023 selon les données de Nitidae. L’industrie de la noix de cajou participe à plus de 15 % de son PIB agricole et emploie plus de 250 000 producteurs. Ces États cités ont beaucoup concouru à la consolidation de l’anacarde sur les terres africaines. Ils ont adopté des méthodes agraires adaptées aux conditions régionales et investissent dans sa transformation.


L’amande, en plus d’être une source de revenus notable, contribue à la lutte contre la pauvreté en milieu rural. Dans une multitude de pays, surtout en Afrique de l’Ouest, elle est un moyen de subsistance pour des milliers de petits exploitants. Les agriculteurs, grâce aux projets de coopératives et aux programmes de financement, ont pu accéder à de nouveaux marchés et à des techniques performantes. La filière encourage également l’autonomisation des femmes, souvent impliquées dans les travaux champêtres, en leur offrant une meilleure reconnaissance économique et sociale.


noix de cajou brute
Image noix de cajou

Source : SNRD Africa


Les secrets de production de la noix de cajou africaine : de la récolte à la transformation


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